Tous les deux ans, au printemps, l’équipe du Comité de Défense de Saint-Gilles déambule dans les rues de la commune en vue de relever les logements vides, abandonnés ou insalubres.
Notre démarche est empirique et n'a pas la prétention de compiler de manière scientifique les adresses des logements qui semblent inoccupés.
En réalité, en regard de la grave crise structurelle du logement, notre asbl tient un registre de ces immeubles qui, au moins partiellement, pourraient être réinjectés dans le marché locatif – par exemple. Ou, si le propriétaire ne peut s’occuper de son bien, il pourrait le confier à une Agence Immobilière Sociale.
Le relevé nous permet aussi de «suivre» chaque adresse et de constater son évolution.
L'idée n'est pas de stigmatiser ou de culpabiliser les propriétaires : notre propos est plutôt de dénoncer certaines situations inacceptables. Quand on dénombre (en gros) 40.000 candidats au logement social à Bruxelles, l’ampleur de la vacation immobilière est un scandale !
Le Comité de Défense de Saint-Gilles a élaboré une grille qui permet de comparer la situation du logement dans la commune sur base de critères identiques.